Voici le premier roman d’Idi Nouhou préfacé par Marie Darrieussecq aux éditions Gallimard, dans la collection Continents Noirs. Oubliez ce que vous savez du Niger. Oui, c’est un pays pauvre, peut-être le plus pauvre. Non, y être une femme n’est pas facile. Oui, la faim n’y est jamais loin, et oui, il y a des dunes magnifiques où furent détenus des otages français, près d’Arlit. Idi Nouhou ne va pas radicalement bousculer ce que vous savez. Mais il va tout déplacer, comme les dunes sous le vent…
Le Roi des cons est le récit d’un homme partagé entre deux genres de femmes : leur complémentarité semble classique, mais s’avère un peu plus complexe que le schéma occidental de la maman et de la putain. Ne serait-ce que parce la « putain » selon nos critères, y est voilée comme la maman, et que la maman y est d’une audace redoutable…
C’est un Niamey sensuel, érotique et drôle que nous révèle ici Idi Nouhou ; mélancolique aussi. Et c’est dans la bouche d’une femme que revient la proustienne phrase : « Il n’est pas mon genre. »
Le Musée d’Art Moderne de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre.
L’Institut du monde arabe a choisi de donner à voir l’élan et l’irréductible vitalité de la création palestinienne, qu’elle s’élabore dans les territoires ou dans l’exil.