Voici le premier roman d’Idi Nouhou préfacé par Marie Darrieussecq aux éditions Gallimard, dans la collection Continents Noirs. Oubliez ce que vous savez du Niger. Oui, c’est un pays pauvre, peut-être le plus pauvre. Non, y être une femme n’est pas facile. Oui, la faim n’y est jamais loin, et oui, il y a des dunes magnifiques où furent détenus des otages français, près d’Arlit. Idi Nouhou ne va pas radicalement bousculer ce que vous savez. Mais il va tout déplacer, comme les dunes sous le vent…
Le Roi des cons est le récit d’un homme partagé entre deux genres de femmes : leur complémentarité semble classique, mais s’avère un peu plus complexe que le schéma occidental de la maman et de la putain. Ne serait-ce que parce la « putain » selon nos critères, y est voilée comme la maman, et que la maman y est d’une audace redoutable…
C’est un Niamey sensuel, érotique et drôle que nous révèle ici Idi Nouhou ; mélancolique aussi. Et c’est dans la bouche d’une femme que revient la proustienne phrase : « Il n’est pas mon genre. »
Dès son plus jeune âge, Zelma a été persuadée, par les chansons et les contes de fées, que l’Amour résoudrait tous ses problèmes, pour peu que sa conduite soit conforme à ce que la société attend d’une jeune fille.
Paul, la trentaine, écume les soirées gays parisiennes et cumule les amants d’un soir. Manu, lui, corse fraichement débarqué dans la capitale, n’assume pas son homosexualité. Un soir, une application de rencontre les rassemble.
C’est une alliance intellectuelle et artistique singulière que le Musée de l’Homme met à l’honneur : celle d’un photojournaliste et d’un dessinateur de presse qui ont choisi de marier leurs œuvres. Fins observateurs des bouleversements de la planète, Plantu et Reza font dialoguer leurs pratiques et leurs visions du monde.