Après Rock Sakay (2016), Emmanuel Genvrin publie son deuxième roman, SABENA, aux éditions Gallimard dans la Collection Continents Noirs qui sera en librairie le 7 mars 2019. « Ainsi, Radio Cocotier disait vrai : Faïza, la première épouse de cet alcoolique d’Aboucar, avait été la maîtresse de Bob Denard, et Bibi, la mère de Chati, le fruit diabolique de cette union ! »
Bibi, célèbre « reine de l’arnaque » à La Réunion, a de qui tenir. Calculatrice, belle comme une sultane de mille et trois nuits, elle est aussi une jeune femme fragile, mystérieuse, la proie de démons intérieurs.
Ballottée entre Afrique et Occident, entre Islam et Christianisme, Bibi est la fille cachée du fameux mercenaire et d’une « Sabena », lycéenne rescapée des massacres anti comoriens de 1976 à Majunga (Madagascar).
Abandonnée par sa propre mère, Bibi a laissé derrière elle, à Mayotte, une enfant, Chati, belle et délurée, qui rêve de lui ressembler. Et c’est dans un terrible et voluptueux suspense que nous suivons le destin croisé de ces trois femmes frôlant la folie.
Ce roman, fondé sur des faits et des personnages réels, nous plonge dans le désordre postcolonial des Comores, de Mayotte, de La Réunion et de Madagascar.
L’humour et l’acuité de l’auteur, dans l’observation des travers humains et des bouillonnements de l’histoire, est à son apogée.
Dès son plus jeune âge, Zelma a été persuadée, par les chansons et les contes de fées, que l’Amour résoudrait tous ses problèmes, pour peu que sa conduite soit conforme à ce que la société attend d’une jeune fille.
Paul, la trentaine, écume les soirées gays parisiennes et cumule les amants d’un soir. Manu, lui, corse fraichement débarqué dans la capitale, n’assume pas son homosexualité. Un soir, une application de rencontre les rassemble.
C’est une alliance intellectuelle et artistique singulière que le Musée de l’Homme met à l’honneur : celle d’un photojournaliste et d’un dessinateur de presse qui ont choisi de marier leurs œuvres. Fins observateurs des bouleversements de la planète, Plantu et Reza font dialoguer leurs pratiques et leurs visions du monde.