Le Petit Palais présente une exposition inédite consacrée à Théodore Rousseau (1812-1867), artiste bohème et moderne, qui a fait de la nature le motif principal de son œuvre, son monde et son refuge. Admiré par les jeunes impressionnistes comme par les photographes qui suivent sa trace en forêt, Rousseau prouve à lui tout seul la vitalité de l’école du paysage, au milieu d’un siècle marqué par la révolution industrielle et l’essor des sciences du vivant.
Véritable écologiste avant l’heure, il porte un regard d’artiste sur la forêt de Fontainebleau et élève sa voix pour alerter sur la fragilité de cet écosystème.
L’exposition rassemble près d’une centaine d’œuvres venant de grands musées français comme le Louvreet le musée d’Orsay, européens comme le Victoria and Albert museum et la National Gallery de Londres, la Collection Mesdag de La Haye, la Kunsthalle de Hambourg entre autres, ainsi que de collections privées.
Ces œuvres montrent combien l’artiste mérite une place de premier plan dans l’histoire de l’art et du paysage, mais aussi à quel point son œuvre peut guider, aujourd’hui, notre relation à la nature.
Il n’y aurait pas eu d’impressionnisme si Rousseau n’avait pas existé. En effet, l’artiste a révolutionné l’histoire de l’art des paysages. La nature a toujours été sa passion et son combat. Il est d’ailleurs à l’origine de la première réserve naturelle.
La nature est au centre de tout pour Rousseau. Dès son plus jeune âge il ambitionne d’être un peintre paysagiste et exprime ses sentiments au travers de sa manière de peindre la nature, les arbres, les branches, et même la mousse ou le lichen… Tout dans la forêt l’intéresse, l’inspire, lui plait et même, le transcende. Il souhaite en répandre les bienfaits sur les moins heureux que lui. Il y a toujours une intention derrière sa manière de peindre et l’artiste souhaite inclure le regardeur dans ses tableaux.
Rousseau explore et expérimente les techniques de peinture et gratte parfois les toiles pour donner du relief et plus de matière à l’œuvre, jusqu’à la rendre organique…
L’artiste fait corps avec le tableau pour faire corps avec la nature.
Le patrimoine naturel devient un vrai sujet politique. Avec Rousseau, de nombreux artistes se sont engagés pour la préservation de la nature.
Cette magnifique exposition nous fait (re)découvrir un artiste aujourd’hui peu connu dont le travail fut extraordinaire, pourtant refusé dans de grands Salons mais adulé par la presse.
Outre la beauté de ses créations, le visiteur découvre un artiste dont la conscience écologique a aidé à préserver des sites merveilleux, un peu trop piétinés de nos jours…
Théodore Rousseau
La Voix de la forêt
Exposition jusqu’au 7 juillet 2024
Petit Palais
Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris
Avenue Winston-Churchill, 75008 Paris
Tél. +33 (0)1 53 43 40 00
Accessible aux visiteurs en situation de handicap
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturnes les vendredis et samedis jusqu’à 20h
Une riche programmation vous attend autour de l’exposition : Conférences, visites guidées, visites littéraires, ateliers pour petits et grands, …
Informations et réservations sur : www.petitpalais.paris.fr
Sur les plages paradisiaques d’une île grecque, personne ne remarque Jacqueline. Personne sauf Callie, une guide touristique américaine. Leur amitié naissante pourrait guérir Jacqueline d’un traumatisme enfoui et lui permettre d’affronter les fantômes de son passé.
Avec plus de 120 sculptures, des centaines de photographies, de dessins, de documents d’archive et de films de l’artiste, la grande rétrospective « BRANCUSI, L’art ne fait que commencer », organisée au Centre Pompidou, constitue un événement exceptionnel et merveilleux.
Gunnar, un vieil agriculteur, est exproprié de sa ferme. Il laisse tout derrière lui et part s’installer en ville où il va se lier d’affection avec un livreur de journaux de 10 ans, quelque peu délaissé par ses parents. Cette rencontre bouleversera à jamais leurs vies.