« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre. » Voici les quelques lignes de la quatrième de couverture du nouvel opus de l’écrivain David Foenkinos, « La vie heureuse », qui nous attire par son titre alléchant. Nous propose-t-il une ou LA recette d’une vie heureuse ? Cette mise en bouche est prometteuse, à l’heure où le pessimisme règne malheureusement en maître aux quatre coins du globe…
Comme dans la plupart de ses livres, David Foenkinos, emporte le lecteur dans une fiction aux multiples rebondissements. On est happés, dès les premières pages, par l’histoire d’Éric Kherson dont la vie va totalement changer à la suite d’un court séjour à Séoul.
« Au cœur de cette foule à Séoul, il reconnaissait enfin l’essentiel : il se sentait en décalage avec le reste des humains, et ne trouvait plus la moindre motivation pour enchaîner les jours. Il ne voyait tout simplement plus le sens de ce qui lui apparaissait comme une épuisante comédie. » (extrait de la page 91)
Quelques instants après cette constatation, Éric aperçoit une enseigne en néons rouges : Happy Life. Il ne se doutait pas qu’en franchissant l’entrée de ce lieu sa vie serait à jamais transformée.
Ne pas résumer ici l’histoire vous permet de vivre intensément le suspens de cet opus inventif, bien construit et optimiste. Ce roman, touchant, collé à l’actualité, empreint d’humour et de justesse, offre une occasion de se questionner sur le sens que l’on souhaite donner à sa vie. Cette fiction est inspirée de rituels coréens dont la pratique est grandissante.
La citation de Charlotte Salomon « On devrait même, pour aimer plus encore la vie, être mort une fois. » est un indice pour dévoiler brièvement ce qui vous attend…
La vie heureuse
LA VIE HEUREUSE
Écrit par David Foenkinos
Roman aux éditions Gallimard
Collection Blanche
Parution : 04-01-2024
208 pages, 140 x 205 mm
Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.
Pour la Menart Fair, la Galerie Bessières présente les photographies de Serge Najjar.
Vous reconnaîtrez son univers singulier où l’architecture, l’ombre et la lumière se conjuguent pour créer des compositions abstraites nourries par l’esthétique de l’Avant-garde et du Suprématisme.
Depuis sa redécouverte dans les années 1980, Camille Claudel a inspiré de grandes expositions monographiques. Sa renommée est aujourd’hui telle qu’elle pourrait laisser croire, à tort, qu’elle était la seule sculptrice femme de son époque.