
L’École de Paris, Collection Marek Roefler
Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.
L’accrochage thématique « Bourdelle. La mémoire des objets » – déployé dans l’Aile Portzamparc – propose une immersion inédite dans l’art et la vie du sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929) à travers un dialogue entre ses œuvres et les objets personnels qui les ont inspirés. Cette plongée dans les riches collections du musée Bourdelle offre un nouveau regard sur son son art, par le biais de l’émotion, de l’intime, du récit, …
En 2020, le bâtiment ancien du musée Bourdelle a dû être déménagé avant restauration. À cette occasion, un grand nombre d’objets ayant appartenu à Antoine Bourdelle a été retrouvé. Bourdelle a vécu avec sa famille et a travaillé dans ces lieux pendant la majeure partie de sa vie.
Pourquoi ces objets furent-ils soigneusement conservés par Bourdelle, puis ses descendants, puis légués au musée ?
Que nous racontent-ils de la vie d’atelier, de l’artiste, de ses origines, de ses goûts et bien sûr de son œuvre ?
Ce que l’on en sait aujourd’hui est le résultat d’un long travail de recherche, regroupant photographies, archives, textes de Bourdelle, articles de presse de l’époque, …
L’intérêt de ces objets réside dans ce qu’ils racontent de la vie et de l’œuvre de l’artiste. Souvenirs, voire reliques, ils contribuent par leur exposition à la sacralisation du grand homme.
Pour la plupart inédits, les objets constituent le fil conducteur du parcours : par leur pouvoir d’évocation, ils donnent des clés pour comprendre l’œuvre et l’art de Bourdelle.
Cette exposition est passionnante, très belle et intimiste jusqu’aux très émouvants moulages funéraires sur nature du visage et des mains de l’artiste.
« Le monde de l’âme », le dernier poème de Bourdelle, débute ainsi : « Être infini hors d’espace et du Temps – Dieu j’entre en Toi. » L’artiste n’était pas pratiquant mais il croyait à l’âme, à un créateur, à l’au-delà.
Sa spiritualité imprègne de nombreux dessins. Plusieurs autoportraits, parfois sous forme de centaure, le représentent au sommet d’une montagne, tourné ou s’élevant vers le monde céleste, le monde de l’âme.
Tout est symbole ou hommage pour l’artiste. Bourdelle était exceptionnel. Sa vocation remonte à sa plus tendre enfance. Son père était ébéniste. De fait, Antoine Bourdelle a touché à tous les matériaux et utilisé toutes les techniques pour créer quotidiennement et sans relâche
Une vie de labeur et d’amour du travail qu’il glorifiait auprès de ses praticiens et de ses praticiennes.
Il fut lui-même « l’objet » d’un véritable culte de ses proches, amis et élèves.
« Bourdelle. La mémoire des objets » fait suite à l’exposition éponyme au musée Ingres Bourdelle de Montauban (7 juillet – 12 novembre 2023), co-organisée par le musée Bourdelle et le musée Ingres Bourdelle.
La mémoire des objets
Exposition jusqu’au 18 août 2024
Musée Bourdelle
18, rue Antoine-Bourdelle, 75015 Paris
Tél. :+33(0)1 49 54 73 73
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Fermé le lundi et certains jours fériés.
Fermé le 1er mai, ouvert les 14 juillet et 15 août 2024.

Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.

Pour la Menart Fair, la Galerie Bessières présente les photographies de Serge Najjar.
Vous reconnaîtrez son univers singulier où l’architecture, l’ombre et la lumière se conjuguent pour créer des compositions abstraites nourries par l’esthétique de l’Avant-garde et du Suprématisme.

Depuis sa redécouverte dans les années 1980, Camille Claudel a inspiré de grandes expositions monographiques. Sa renommée est aujourd’hui telle qu’elle pourrait laisser croire, à tort, qu’elle était la seule sculptrice femme de son époque.