
L’École de Paris, Collection Marek Roefler
Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.
Rassemblant plus d’une centaine d’œuvres réalisées entre les années 1990 et 2000, le Musée de Lodève invite à découvrir l’art des Aborigènes d’Australie à travers un parcours mêlant peintures et sculptures. L’exposition propose de cheminer le long de pistes ocres à la découverte de cette culture immémoriale.
Elle nous enseigne qu’une autre relation au territoire, à la Terre, est possible, où l’être humain ne possède pas la Terre, mais vit en symbiose avec elle. Une thématique qui vient faire écho au Musée de Lodève dont les collections témoignent d’un territoire, de son évolution et de l’impact de l’être humain sur les paysages.
À la découverte d’une culture
L’art aborigène est bien plus qu’une tradition picturale. Il s’agit d’un système de connaissance, d’une structure de croyances et d’un modèle de vie qui ont guidé les communautés depuis 65 000 ans. Dans les cultures aborigènes, l’art, le récit, la loi et la survie sont indissociables.
La peinture, la cérémonie et le chant constituent des modes de pensée, des formes de transmission du savoir, de renouvellement des relations et de préservation de la vie.
Afin d’offrir aux visiteuses et aux visiteurs des voies d’accès à cette vision du monde complexe, l’exposition est organisée autour de trois thèmes :
– Country (pays, territoire, Terre) se trouve au cœur de la vie culturelle aborigène. Il ne s’agit pas d’une propriété, mais d’une entité vivante à laquelle les individus appartiennent et dont ils prennent soin.
– Creation renvoie aux récits fondateurs – appelés Tjukurrpa en Australie centrale et Wangarr en Arnhem Land – qui décrivent comment les êtres ancestraux ont façonné la terre, établi les lois de l’existence et laissé leur présence dans le monde naturel.
– Ceremony évoque la danse, le chant, la peinture corporelle et la performance rituelle qui maintiennent le bien-être de Country et assurent la transmission de la mémoire culturelle.
Les significations de ces trois thématiques sont profondément imbriquées et ne sauraient être véritablement dissociées.
Originalité de cette exposition
Grâce à une sélection d’œuvres provenant de différentes régions, cette exposition rappelle que le continent aujourd’hui nommé Australie n’a jamais constitué un pays unique. Avant la colonisation, il se composait d’environ 250 communautés distinctes, chacune dotée de ses propres langues, lois, traditions et histoires. Ces différences se reflètent dans la grande diversité régionale de l’art aborigène – des œuvres abstraites et vibrantes des déserts occidentaux et centraux aux traditions anciennes de peinture sur écorce de l’Arnhem Land.
Il est essentiel de reconnaître cette diversité, car les artistes de cette exposition appartiennent à des groupes linguistiques et des identités claniques spécifiques tels que les Pintupi, Pitjantjatjara, Warlpiri, Gija ou Yolngu, chacun avec son propre héritage créatif et ses responsabilités envers son Country.
La collection Klein
La collection Alison et Peter W. Klein compte quelque 2.350 œuvres d’art dont 400 d’art aborigène. Le couple d’entrepreneurs a commencé à s’intéresser à l’art dans les années 1980 et a collectionné activement jusqu’au décès de Peter W. Klein en 2023. Décidant ensemble des œuvres à acquérir, l’Allemand et l’Américaine se fiaient entièrement à leur intuition et à leurs goûts : « Nous n’achetons que ce qui nous plaît. L’essentiel est qu’une œuvre d’art nous touche. Nous ne nous laissons pas influencer par les grands noms ou les tendances actuelles du marché de l’art », expliquent les collectionneurs. C’est ainsi qu’est née une collection d’une diversité sans pareille. La collection se concentre principalement sur la peinture, les œuvres créations sur papier et la photographie, avec une préférence pour les représentations figuratives. Les œuvres, souvent grand format et colorées de l’art aborigène contemporain, constituent un créneau particulier. Lors de leurs voyages annuels en Australie, Alison et Peter W. Klein ont visité les galeries et les centres d’art locaux afin de compléter leur vaste collection d’art indigène avec des peintures à points, des stèles et des objets.
Commissariat d’exposition
Commissariat général : Aurosi Moreno, directrice du Musée de Lodève
Assistée de Cécile Chapelot, chargée des expositions et des collections Beaux-Arts
Commissariat scientifique : Janna Eisenbeis, directrice de la collection Klein, au Kunstwerk Sammlung Klein à Eberdingen (Allemagne) Ulrich Menter, ethnologue, spécialiste de l’art d’Océanie.
Légendes des visuels :
Exposition du 18 avril au 30 août 2026
Musée de Lodève
Square Georges Auric, 34700 Lodève
Tél. +33 (0)4 67 88 86 10
Horaires : 10h30-13h | 14h-18h
Fermé le lundi

Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.

Pour la Menart Fair, la Galerie Bessières présente les photographies de Serge Najjar.
Vous reconnaîtrez son univers singulier où l’architecture, l’ombre et la lumière se conjuguent pour créer des compositions abstraites nourries par l’esthétique de l’Avant-garde et du Suprématisme.

Depuis sa redécouverte dans les années 1980, Camille Claudel a inspiré de grandes expositions monographiques. Sa renommée est aujourd’hui telle qu’elle pourrait laisser croire, à tort, qu’elle était la seule sculptrice femme de son époque.