
L’École de Paris, Collection Marek Roefler
Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.
Invitée à programmer deux week-ends au musée, l’artiste chorégraphe Bintou Dembélé choisit d’aborder la pluralité du genre et des sexualités dans l’histoire et les expressions culturelles des Suds et des périphéries à travers performances, spectacles et palabres, avec des artistes de tous les horizons.
Au programme de ces quatre jours : performance avec l’artiste mexicain Lukas Avendaño, un muxhe qui performe le troisième genre de la culture zapothèque du Mexique ; théâtre avec la pièce Tom à la ferme ; danse avec Legacy, créé par la danseuse et chorégraphe ivoirienne Nadia Beugré qui rend hommage aux femmes en lutte de par le monde, et Rite de passage, Solo II par Bintou Dembélé qui développe une esthétique transdisciplinaire dans la recherche d’une pensée et d’une danse marronnes.
Les dimanches 11 et 18 février, répondant à l’invitation de la chorégraphe, des artistes présentent leurs créations lors des « Palabres », moments d’échanges libres et ouverts avec les spectateurs.
« Nous les raconter, vous les partager. Si le sigle LGBTQI + créé dans les marges de la pensée occidentale permet de désigner les personnes non hétérosexuelles, non genrées, qu’en est-il des Suds ? Ceux des villages, des zones, des périphéries, du bled, de la forêt amazonienne. Avec cette traversée en performances, pièces de théâtre, films courts et moments de palabres, je souhaite convier des artistes, penseuses/penseurs, et un public pouvant redéfinir son rôle de témoin.
Un temps suspendu pour partager nos démarches artistiques, investigations, parcours et façons de faire monde, sur ce qui pourrait constituer une autre histoire Queer.
Queer, pour avaler le stigmate, pour brouiller les pistes, mettre du flou, redonner une nouvelle vague de sens et de sensible. Deux longs week-ends pour prendre le temps d’évoquer la circulation de l’intime, de gestes, de langues qui se transforment et s’enrichissent dans le tremblement de la créolité. ».
Bintou Dembélé
PROGRAMME
(certains spectacles sont gratuits et sur inscription !)
SAMEDI 10 FÉVRIER 2024
16h : Réquiem para un alcaraván, Lukas Avendaño
19h : Tom na Fazenda, Armando Babaioff et Rodrigo Portella d’après Michel Marc Bouchard
DIMANCHE 11 FÉVRIER 2024
10h30-20h : Palabres
18h : Rite de passage, solo II, Bintou Dembélé
SAMEDI 17 FÉVRIER 2024
17h: Legacy, Nadia Beugré
20h : Legacy, Nadia Beugré
DIMANCHE 18 FÉVRIER 2024
10h30-20h : Palabres
18h : Rite de passage, solo II, Bintou Dembélé
Vue des périphéries
Programmation hors les murs
Vendredi 9 février 2024
Performance / Lukas Avendaño
Théâtre des Malassis (Ville de Bagnolet)
Mardi 5 mars 2024, 19h
Rencontre du club de lecture des lendemains qui lisent
Médiathèque de Bagnolet
Samedi 16 mars 2024
Rencontre croisée entre Fatima Daas et Jean-Baptiste Phou Festival Hors-Limite Médiathèque de Bagnolet
Samedi 30 mars 2024, 18h
Projection Lotus sports club
Maison du parc de Jean Moulin – Les Guilands / Bagnolet
QUEERNESS, LES SUDS AUTREMENT
INVITATION À BINTOU DEMBÉLÉ
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée du quai Branly – Jacques Chirac
Théâtre Claude Lévi-Strauss
37 quai Branly, 206 et 218 rue de l’université
75007 Paris
Tél. 01 56 61 70 00
Horaires d’ouverture du musée
Du mardi au dimanche de 10h30 à 19h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
Fermeture hebdomadaire le lundi en dehors des vacances scolaires.

Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.

Pour la Menart Fair, la Galerie Bessières présente les photographies de Serge Najjar.
Vous reconnaîtrez son univers singulier où l’architecture, l’ombre et la lumière se conjuguent pour créer des compositions abstraites nourries par l’esthétique de l’Avant-garde et du Suprématisme.

Depuis sa redécouverte dans les années 1980, Camille Claudel a inspiré de grandes expositions monographiques. Sa renommée est aujourd’hui telle qu’elle pourrait laisser croire, à tort, qu’elle était la seule sculptrice femme de son époque.