Voici le premier roman d’Idi Nouhou préfacé par Marie Darrieussecq aux éditions Gallimard, dans la collection Continents Noirs. Oubliez ce que vous savez du Niger. Oui, c’est un pays pauvre, peut-être le plus pauvre. Non, y être une femme n’est pas facile. Oui, la faim n’y est jamais loin, et oui, il y a des dunes magnifiques où furent détenus des otages français, près d’Arlit. Idi Nouhou ne va pas radicalement bousculer ce que vous savez. Mais il va tout déplacer, comme les dunes sous le vent…
Le Roi des cons est le récit d’un homme partagé entre deux genres de femmes : leur complémentarité semble classique, mais s’avère un peu plus complexe que le schéma occidental de la maman et de la putain. Ne serait-ce que parce la « putain » selon nos critères, y est voilée comme la maman, et que la maman y est d’une audace redoutable…
C’est un Niamey sensuel, érotique et drôle que nous révèle ici Idi Nouhou ; mélancolique aussi. Et c’est dans la bouche d’une femme que revient la proustienne phrase : « Il n’est pas mon genre. »
Le musée de Montmartre présente une exposition inédite consacrée à l’École de Paris, à travers une sélection d’œuvres emblématiques d’une importante collection privée polonaise, la collection Marek Roefler.
Pour la Menart Fair, la Galerie Bessières présente les photographies de Serge Najjar.
Vous reconnaîtrez son univers singulier où l’architecture, l’ombre et la lumière se conjuguent pour créer des compositions abstraites nourries par l’esthétique de l’Avant-garde et du Suprématisme.
Depuis sa redécouverte dans les années 1980, Camille Claudel a inspiré de grandes expositions monographiques. Sa renommée est aujourd’hui telle qu’elle pourrait laisser croire, à tort, qu’elle était la seule sculptrice femme de son époque.